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ECCLESIOLOGIE
Bulletin de littérature ecclésiastique, juil-septembre 2001
Consacré au thème de la diversité, il aborde 4 volets du sujet :
Unité et diversité dans l'Eglise (J. Rigal), Diversité du croire-chrétien
et unité, perspectives pastorales (J.M. Rigal), universalité et diversité
des cultures (B. Ugeux), une Eglises plusieurs dates de Pâques (D. Vigne).
Institut catholique, 21 rue de la fonderie, BP 7012, 31
068 TOULOUSE Cedex
Christian DUQUOC, « Je crois en l'Eglise », cerf, 2000
Analyse des dysfonctionnements institutionnels catholiques et propositions
théologiques de réajustements. Son but est de faire penser ensemble la
nécessité de l'institution ecclésiale et la grandeur du règne annoncé ;
pour cela, l'auteur avance l'hypothèse que la précarité reconnue et assumée
conditionne la vérité du témoignage.
Jean RIGAL, « DECOUVRIR L'EGLISE », 2000, Desclée de Brouwer
L'ecclésiologue catholique et toulousain bien connu
offre là au protestant une excellente initiation à l'ecclésiologie
romaine On y trouvera de fines interrogations à sa propre Eglise,
elle-même en débat, de grandes ouvertures oecuméniques, des accents
qui parlent au protestant, et un respect de l'autre qui touche.
Fondant une ecclésiologie de communion dans l'articulation trinitaire,
il refuse le christomonisme ecclésial qui fait de l'ecclésiologie
une réalité juridique et hiérarchique au lieu d'être une communion
toute en rapport de réciprocité local/universel, collégial/personnel,
etc. Il en découle des ministères à comprendre dans leur lien à
la communauté et au charisme.
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A la lecture, quelques a priori protestants tomberont sans doute.
Voilà une bonne introduction à l'étude des questions qui fâchent
en groupes ou en pastorales oecuméniques ou au colloque de Viviers.
Pédagogique, synthétique, facile à lire, humble.
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Klauspeter BLASER, " Signe et instrument , approche protestante de
l'Eglise "
avec la collaboration de C. Badet, Ed Universitaires Fribourg, Suisse.
Voir chronique du BIP
Jean Marie TILLARD, "Je crois en dépit de tout", cerf
Le grand théologien dominicain, expert à Vatican II
et oecuméniste convaincu, s'est éteint le 13 novembre 2000.
Cet ultime entretien d'hiver porte un regard lucide et sans concession
sur l'Église, les églises et l'oecuménisme.
Il aborde avec la liberté "du vieux sage", la crise d'une Église
Romaine qui n'a pas achevé de recevoir son concile. La place des
laïcs doit progresser, ainsi que leur voix dans les grands débats
qui troublent nos sociétés. La crise est de l'ordre du vide spirituel
et nécessite de réformer la curie et le primat romains. Elle devrait
tirer les conséquences internes de ses grands actes symboliques
de repentance, s'engager dans ce qui pourrait ressembler à un concile
vraiment oecuménique, et travailler la prédication en crise dans
toutes les confessions. Car "une Église locale ne peut vivre si
elle n'est pas nourrie de la Parole de Dieu et constamment renvoyée
à cette Parole".
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Quant à l'oecuménisme, il n'est pas mort mais la moisson est maigre.
Les raisons sont diverses, en partie internes à chaque Église et
à leur contexte. La division reste pour lui le plus grand scandale
de l'histoire de Église, un péché contre le St Esprit, le grand
obstacle à l'évangélisation. Et il insiste : "Notre attachement
à nos différences confessionnelles vient plus de la peur de perdre
notre identité que d'un intérêt profond pour la vérité".
Et d'interpeller, en (très) catholique, les protestants : ils ne
semblent pas comprendre l'importance d'une étude en profondeur sur
la foi qui justifie et qui ne cesse de garder le chrétien.
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