Il y montre comment se sont rejoint la démarche
oecuménique et la méthode historique dégagée
du confessionnalisme ancien. Il en mesure aussi les limites : le
danger d'écrire une histoire " oecuméniquement
correcte " autant que la conviction du chercheur qui n'est
jamais neutre. Certains historiens ne cachant pas leur intention
oecuménique (Delumeau en France ou l'histoire oecuménique
de la Suisse).
La pacification des mémoires par la méthode historique
dégagée de confessionnalisme n'est pas l'oecuménisme,
elle en serait plutôt un préalable.
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Mais les différends théologiques demeurent.
Si les historiens parlent d'Eglises (au pluriel) sans jugement sur
l'une ou l'autre, les théologiens butent sur la question.
L'historien-théologien, à l'articulation des deux,
porte en lui-même ce débat.
Un article facile introduisant intelligemment à la démarche
proposée par le Conseil d'Eglise Chrétienne en France,
dans la suite de la Charte oecuménique Européenne
: relire ensemble nos histoires.
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